ABC
L’autonomisation des patients, voilà un des objectifs principaux de Think Pink!
Dans notre toute nouvelle application Think Pink Guide, vous trouverez un ABC dans lequel des termes spécifiques concernant le cancer du sein et son traitement sont clairement expliqués. Ci-dessous, vous pouvez également consulter cet ABC.
Accumulation de pus dans une cavité fermée qui s’est formée dans le tissu, généralement causée par une infection bactérienne.
Destruction des tissus d’une tumeur avec une source d’énergie (par brûlure, congélation, laser) ou retrait chirurgical.
L’ablation du sein au cours d’une opération. Voir aussi « mastectomie ».
Une ablation du sein avant le développement d’un cancer du sein. Celle-ci est pratiquée, en raison du risque personnel de cancer du sein très élevé, notamment sur les personnes qui présentent une mutation du gène BRCA. Il s’agit d’un choix très personnel dont vous seul pouvez décider.
Le cancer se développe dans les tissus glandulaires, par exemple les tissus du sein ou des glandes salivaires.
Tumeur bénigne, sans aucun risque, constituée de glandes et de tissu conjonctif (qui relie et enveloppe les organes). Elle est ressentie comme une masse solide, ronde et lisse à la palpation clinique ou à l’autopalpation.
Une molécule qui porte le matériel génétique dans toutes les cellules vivantes. Cette molécule est le chef d’orchestre de chaque cellule de notre corps. Toutes les cellules de notre corps en possèdent une copie exacte, à l’exception de la cellule cancéreuse dont la molécule contient des erreurs qui expliquent son comportement anormal.
La perte de cheveux, potentiellement due à un traitement qui affecte également les cellules à division rapide des racines capillaires. Apparaît après un traitement de chimiothérapie traditionnel.
Ablation d’une partie du corps, par exemple un sein dans le cadre d’une mastectomie.
Les éléments de l’historique de votre maladie que vous communiquez, en tant que patient, à un médecin. Au cours de l’anamnèse, vous expliquez au médecin l’origine de votre maladie, vos symptômes, vos maladies antérieures, etc.
L’historique des maladies de votre famille que vous communiquez au médecin. Au cours de l’anamnèse, vous indiquez à quel moment certains membres de votre famille ont souffert d’une affection déterminée. Cette anamnèse sert à vérifier le caractère héréditaire d’une affection.
Traitement anti-hormonal qui réduit la quantité d’hormones féminines chez les femmes ménopausées. Après la ménopause, le corps produit encore une petite quantité d’hormones féminines dans le tissu adipeux. Ce traitement stoppe cette production.
Une maladie liée à un nombre insuffisant de globules rouges. Celle-ci peut apparaître en tant qu’effet secondaire de la chimiothérapie.
Analgésie. L’anesthésie locorégionale provoque une perte temporaire de sensation dans une zone spécifique, l’anesthésie générale entraîne une perte de conscience temporaire.
Formation de nouveaux vaisseaux sanguins ou lymphatiques.
Une partie du système immunitaire de votre corps. Un anticorps active le système immunitaire naturel en se liant à l’antigène d’un virus, d’une bactérie ou d’une tumeur.
La plus petite partie d’une tumeur, d’une bactérie ou d’un virus que le système immunitaire est capable de reconnaître. L’activation du système immunitaire entraîne le début de la production d’anticorps qui agissent sur cette partie de la cellule ou de la bactérie.
Une substance qui combat l’oxydation par l’oxygène.
Aréole mammaire. La zone de couleur plus foncée qui entoure votre mamelon.
Aspiration du tissu ou du liquide d’un nodule ou d’une cavité.
Aspiration de liquide ou de cellules à l’aide d’une fine aiguille.
Qui ne manifeste aucun symptôme notable d’une maladie. Surtout aux stades précoces, vous pouvez souffrir d’un cancer du sein sans en remarquer les symptômes.
Non typique. Anormal.
Avec du tissu de votre propre corps. Une reconstruction mammaire autologue est réalisée avec un tissu prélevé dans un autre endroit de votre corps, par exemple votre abdomen ou vos fesses.
Examen des seins que vous pratiquez vous-même, qui consiste à observer et à sentir les éventuelles modifications de vos seins. Vous apprenez ainsi à bien connaître vos seins et remarquez plus rapidement les changements. Si vous constatez quelque chose, contactez un médecin le plus tôt possible pour écarter un éventuel cancer du sein ou le diagnostiquer à un stade précoce.
Non cancéreux
Des deux côtés.
Un examen consistant à prélever un morceau de tissu pour le soumettre à un examen en laboratoire. Il s’effectue à l’aide d’une aiguille ou lors d’une opération.
Prélèvement d’un morceau de tissu à l’aide d’une aiguille.
Prélèvement d’un morceau de tissu à l’aide d’une incision afin de le soumettre à un examen en laboratoire.
Examen visant à prélever un ganglion lymphatique « sentinelle » (c’est-à-dire un ganglion proche de la tumeur) pour le soumettre à des tests en laboratoire et voir s’il contient des cellules cancéreuses.
Une procédure de biopsie qui utilise des ultrasons (échographie) pour visualiser la zone suspecte afin de prélever du tissu qui sera soumis à un examen en laboratoire.
Un prélèvement sanguin visant à détecter la présence de morceaux de matériel d’une tumeur dans votre sang. Cette technique n’est pas encore assez développée pour être utilisée en dehors des essais cliniques.
Une procédure qui consiste à prélever un morceau de tissu du sein à l’aide d’une aiguille épaisse sous la direction d’images de mammographie. Cet examen est pratiqué pour les lésions difficilement détectables par une échographie.
Un examen consistant à prélever un morceau de tissu pour le soumettre à un examen en laboratoire.
Un produit médicamenteux qui est une copie pratiquement identique d’un autre produit. Il s’agit d’un médicament fabriqué après l’expiration du brevet d’un médicament existant.
Un traitement qui modifie le comportement des cellules en bloquant leur croissance ou en renforçant le système immunitaire.
Breast Imaging Reporting and Data System. Un système qui établit une classification basée sur le risque de développer un cancer du sein en fonction de la mammographie.
Un médicament qui prévient et traite l’ostéoporose ou la perte osseuse. Après un cancer du sein, ce produit peut réduire le risque de rechute chez les femmes ménopausées.
Un bonnet réfrigéré posé sur la tête avant, pendant et après un traitement de chimiothérapie afin de réduire la perte de cheveux. Le bonnet réfrigérant provoque la contraction des vaisseaux sanguins de votre tête et empêche ainsi la chimio de pénétrer dans les racines capillaires. Voir aussi « refroidissement du cuir chevelu » ou « casque réfrigérant ».
Une dose de radiothérapie supplémentaire appliquée à l’ancien site de la tumeur, afin de réduire davantage le risque de rechute.
Radiothérapie interne. De petites sources radioactives sont placées contre la tumeur. Elles sont ensuite retirées.
Petites particules de calcaire qui forment comme des points blancs sur une mammographie. Elles peuvent être de nature bénigne ou maligne et nécessitent parfois des examens supplémentaires.
Né au niveau des canaux galactophores situés entre les glandes productrices de lait et le mamelon.
Une structure tubulaire dans votre sein qui achemine le lait de la glande mammaire vers le mamelon. Les canaux galactophores possèdent une structure ramifiée. Une tumeur du canal galactophore est une tumeur canalaire.
Terme général désignant plus de 100 maladies dans lesquelles se développent des cellules malignes. Ces cellules se divisent anormalement rapidement et peuvent se répandre dans tout le corps.
Forme de cancer qui se développe dans le sein. Si la maladie se propage à d’autres parties du corps, il est toujours question d’un cancer du sein.
Un type de cancer du sein dans lequel la tumeur se développe sous l’influence des hormones sexuelles féminines œstrogènes et/ou la progestérone. Également appelé « hormonodépendant ».
Cancer du sein de stade IV dans lequel les cellules cancéreuses du sein se sont propagées au-delà des seins et des ganglions lymphatiques dans les os, le foie, les poumons ou le cerveau.
Présence simultanée de plusieurs tumeurs mammaires primitives. Les tumeurs se sont donc formées indépendamment les unes des autres.
Le cancer du sein détecté dans votre corps en est encore à un stade précoce. C’est une bonne nouvelle pour vos chances de guérison.
Cancer du sein provoqué par un traitement antérieur, par exemple par une radiothérapie.
Cancer du sein qui provoque des symptômes perceptibles, que vous pouvez voir ou ressentir.
Une forme de cancer du sein insensible aux œstrogènes, à la progestérone ou à HER2/Neu. Ces tumeurs ne sont pas sensibles au traitement hormonal ou aux traitements qui bloquent le récepteur HER2/Neu. Ce type de cancer présente moins de chances de guérison que d’autres formes de cancer du sein.
Toute substance qui provoque le cancer ou qui contribue à son développement. La fumée de tabac en est un exemple.
Cancer, tumeur maligne ou tumeur.
Également abrévié et nommé CCIS. Un stade précoce du cancer du sein dans le canal galactophore, sans propagation à la couche de tissu conjonctif. La propagation des cellules cancéreuses, qui sont alors encore encapsulées, est entravée. Si les cellules traversent la membrane basale et arrivent dans le tissu conjonctif, on parle alors d’un carcinome canalaire invasif (CCI).
Apparition de cellules cancéreuses dans le tissu glandulaire du sein sans franchissement de la membrane basale ni envahissement de la couche de tissu conjonctif qui l’entoure. La propagation des cellules cancéreuses, qui sont alors encore encapsulées, est entravée.
Cancer du sein, une tumeur au sein.
Cancer du sein avec plusieurs tumeurs issues d’une même tumeur primitive.
Un bonnet réfrigéré posé sur la tête avant, pendant et après un traitement de chimiothérapie afin de réduire la perte de cheveux. Le bonnet réfrigérant provoque la contraction des vaisseaux sanguins de votre tête et empêche ainsi la chimio de pénétrer dans les racines capillaires. Voir aussi « refroidissement du cuir chevelu » ou « bonnet réfrigérant ».
Carcinome canalaire invasif. La forme la plus fréquente de cancer du sein. Les cellules cancéreuses présentes dans le canal galactophore ont franchi la membrane basale et sont arrivées dans la couche de tissu conjonctif qui les entoure.
(Cathéter Central Inséré par voie Périphérique ) Un long cathéter inséré dans une veine de votre bras. Une voie d’accès à la circulation sanguine permettant d’administrer des médicaments pendant une longue période en évitant de devoir piquer à nombreuses reprises.
Carcinome canalaire in situ. Un stade précoce du cancer du sein situé dans le canal galactophore, sans propagation à la couche de tissu conjonctif. La propagation des cellules cancéreuses, qui sont alors encore encapsulées, est entravée. Si les cellules traversent la membrane basale et arrivent dans le tissu conjonctif, on parle alors d’un carcinome canalaire invasif (CCI).
Votre prédisposition génétique à contracter une maladie.
Traitement composé de médicaments, substances, vitamines ou minéraux administré pour éviter l’apparition ou la récurrence de maladies. Il s’agit souvent de médicaments « ordinaires » tels que l’aspirine.
Traitement qui consiste à administrer une préparation de substances chimiques (médicaments) qui agissent sur les cellules à division rapide et inhibent ou détruisent ainsi les cellules tumorales. La chimiothérapie agit sur les cellules présentes dans tout le corps.
Spécialité médicale dans laquelle un spécialiste — le chirurgien — traite les maladies en opérant.
Opération qui consiste à retirer uniquement la tumeur et un bout de tissu mammaire sain et qui permet de préserver la poitrine au maximum. Également appelée « tumorectomie ».
Imiter autant que possible la forme initiale d’un sein avec des implants ou du tissu autogène (tissu issu de la même personne), après une ablation mammaire. Les reconstructions peuvent être effectuées immédiatement ou après un certain temps.
Opération consistant à connecter de petits vaisseaux sanguins au microscope, par exemple lors d’une reconstruction mammaire par tissus autogènes (tissus issus de la même personne).
Opération au cours de laquelle le chirurgien tente de préserver autant que possible la forme et le contour du sein, notamment en masquant la cicatrice sur le pourtour du mamelon ou en remplissant la cavité tumorale en remodelant le tissu glandulaire.
Opération visant à reconstruire la forme , l’aspect d’une partie du corps à l’aide de tissus autogènes, de prothèses ou de tissus de donneur.
Médecin spécialiste qui pratique des opérations.
Un médecin spécialisé dans les opérations esthétiques et reconstructives, telles que la reconstruction mammaire.
La classification du cancer du sein repose sur la taille de la tumeur (T), le nombre de ganglions lymphatiques affectés (N) et l’éventuelle présence de métastases ailleurs dans votre corps (M).
Carcinome lobulaire invasif. Un type de cancer du sein dans lequel les cellules cancéreuses apparaissent dans le tissu lobulaire et non dans le canal galactophore (contrairement au carcinome canalaire invasif).
Un programme de soins reconnu dans l’hôpital qui, grâce à une approche multidisciplinaire, garantit des soins de qualité. Divers spécialistes du cancer du sein se concertent pour déterminer le meilleur traitement possible.
Carcinome lobulaire in situ. Un stade précoce du cancer du sein qui se développe dans le tissu lobulaire sans forcément toujours se développer en cancer du sein.
(Core Needle Biopsy) Une biopsie au trocart consiste à prélever un tissu d’une zone suspecte à l’aide d’une aiguille épaisse afin de la soumettre à un examen au microscope.
Consultation oncologique multidisciplinaire. Divers spécialistes du cancer du sein se concertent pour déterminer la meilleure approche possible de votre maladie.
Le fait de souffrir d’une autre maladie simultanément avec le cancer, comme, par exemple, l’hypertension artérielle ou le diabète...
Une déclaration d’accord volontaire concernant l’exécution d’un acte médical (opération, examen, traitement, participation à une étude…). Toutes les informations sur les options de traitement vous sont expliquées de manière accessible afin que vous ayez une bonne compréhension de tous les éléments avant d’accepter le traitement ou l’examen.
Une raison qui justifie de ne pas administrer un certain traitement. Vous risquez notamment de ne pas pouvoir recevoir certains médicaments si vos reins ne fonctionnent pas correctement.
Un appareil à rayons X qui réalise des photos détaillées de votre corps en coupes transversales. Vous êtes allongé dans un appareil en forme d’anneau qui tourne autour de votre corps et crée des images en 2D ou 3D.
Opération consistant à enlever les ganglions lymphatiques de l’aisselle.
Qui guérit.
Un traitement qui consiste à administrer une préparation de substances chimiques (médicaments) qui agissent sur les cellules à division rapide et inhibent ou détruisent ainsi les cellules tumorales. Voir également « chimiothérapie ».
Toxique pour les cellules à division rapide. Voir aussi « chimiothérapie » et « cytostatiques ».
Le degré de différenciation indique la mesure dans laquelle les cellules tumorales diffèrent des cellules saines. Plus elles sont différenciées, moins on a généralement affaire à une tumeur maligne et à croissance rapide. Le classement va de I à III et est déterminé par le pathologiste.
La densité du tissu glandulaire dans la poitrine. Les seins denses sont plus difficiles à examiner lors d’un examen clinique ou d’une mammographie. Chez les femmes jeunes, les seins sont denses Après la ménopause, les tissus adipeux remplacent de plus en plus les tissus glandulaires, les seins deviennent moins denses.
Un examen de dépistage a pour objectif d’identifier dans une population qui ne présente aucun symptôme les individus avec une probabilité plus élevée de présenter la maladie dépistée. Ces personnes sont ensuite orientées pour réaliser une mise au point afin d’établir le diagnostic de cancer du sein (dans le cas du mammotest par exemple : examen de dépistage du cancer du sein) ou de les rassurer si aucun cancer n’est mis en évidence.
Un examen diagnostique a pour objectif d’établir un diagnostic chez un individu qui présente un ou plusieurs symptômes. Le médecin fait la mise au point de ce(s) symptôme(s) pour en trouver l’origine et découvrir la maladie qui le(s) cause. On dit qu’il fait un diagnostic.
Cellules cancéreuses qui se développent à l’extérieur du sein et qui ont pénétré les ganglions lymphatiques ou un autre organe de votre corps. Dans le cancer du sein, les métastases sont plus fréquentes dans les ganglions axillaires, les os, le foie, les poumons et le cerveau. Voir aussi « Métastase ».
L’ablation des deux seins au cours d’une opération chirurgicale. Voir aussi « mastectomie ».
Une radiographie des canaux galactophores de votre sein obtenue avec du produit de contraste.
Une image obtenue avec des ultrasons, une sorte de radar pour votre corps. Si les êtres humains sont incapables d’entendre les ultrasons, ces derniers traversent néanmoins les tissus qui les renvoient sous la forme d’échos qui sont réceptionnés par la sonde. Ce processus est ensuite converti en images.
Les effets indésirables d’un médicament ou d’un traitement qui s’ajoutent à l’effet prévu sur la tumeur : perte de cheveux lors d’une chimiothérapie et fatigue due à la radiothérapie, par exemple.
La formation d’une capsule. Après la pose d’un implant mammaire, du tissu cicatriciel peut se former en forme de capsule autour de l’implant en raison de la réaction de votre corps au corps étranger.
Une protéine qui permet ou accélère une réaction dans votre corps, sans être consumée ni modifiée.
Une équipe de prestataires de soins de santé possédant diverses connaissances : médecins, praticiens de l’art infirmier, kinésithérapeutes, psychologues... qui accompagnent les malades sur la base de leur expertise. Ils forment l’épine dorsale de la qualité des soins de la clinique du sein.
Sensible aux œstrogènes. Les tumeurs ER-positives possèdent un récepteur d’œstrogène et utilisent l’œstrogène comme carburant pour se développer. Le cancer du sein hormono-sensible peut être combattu avec une thérapie anti-hormonale.
Rougeur cutanée.
La cause d’une maladie ou d’une affection particulière et l’étude de l’origine de ces affections.
Une étude pratiquée sur des patients et visant à tester leur réaction à un nouveau test, médicament ou traitement.
Acte d’un médecin qui provoque la mort en administrant certaines substances à la demande expresse du patient victime de souffrance et d’agonie.
Examen lors duquel votre médecin examine et palpe votre corps pour détecter les symptômes d’une affection.
Analyse de l’apparence des tissus au microscope. L’examen histologique permet de distinguer les cellules cancéreuses des cellules normales.
Médicament, une sorte d’inhibiteur de l’aromatase. Forme de traitement anti-hormonal.
Opération qui consiste à retirer uniquement la tumeur et un bout de tissu mammaire sain et qui permet de préserver la poitrine au maximum. Voir aussi « chirurgie conservatrice ».
Une poche synthétique placée sous le muscle de la poitrine. Pendant trois à quatre mois, elle est remplie d’eau chaque semaine afin d’étirer lentement la peau après une ablation du sein. Elle permet de créer un espace sous la peau pour accueillir un implant ou pratiquer une reconstruction mammaire avec des tissus corporels autogènes.
Une poche synthétique placée sous le muscle de la poitrine. Pendant trois à quatre mois après une ablation du sein, elle est remplie d’eau chaque semaine afin d’étirer lentement la peau. Elle permet de créer un espace sous la peau pour accueillir un implant ou pratiquer une reconstruction mammaire avec des tissus corporels.
Le fait qu’un gène (ADN contenu dans les noyaux de chaque cellule de notre corps) crée un ensemble de processus biochimiques qui aboutissent à la fabrication de molécules qui auront un rôle actif dans le fonctionnement de nos cellules. Certains gènes s’expriment tout au long de notre vie et d’autres à certaines périodes de notre vie ou seulement dans certaines conditions.
Tout élément qui augmente votre risque de contracter une maladie comme le cancer. Pour le cancer du sein, il s’agit par exemple de cas de cancers chez d’autres membres de la famille, une menstruation précoce, une ménopause tardive, une faible activité physique et le surpoids.
Indice mitotique. Un chiffre qui exprime la fréquence à laquelle les cellules se divisent dans un tissu. Plus le nombre est élevé, plus les cellules tumorales se divisent rapidement et plus elles sont agressives.
Les membres de la famille au deuxième degré sont vos grands-parents, petits-enfants, tantes ou oncles ou les enfants de vos frères et sœurs. Le développement d’un cancer du sein par ces personnes à un âge précoce peut indiquer une cause héréditaire. Le risque est toutefois moins élevé qu’avec les membres de la famille au premier degré. Dans certains cas, des tests génétiques supplémentaires au sein de la famille peuvent être indiqués.
Les membres de votre famille au premier degré sont vos parents, vos frères et sœurs et vos enfants. Le fait que l’un d’entre eux souffre d’un cancer du sein, surtout à un âge précoce, peut indiquer un risque (familial) accru pour vous de développer également un cancer du sein.
Le résultat du test de dépistage indiquait à tort une absence de maladie. Vous avez été rassuré à tort. Un faux négatif peut être dû à une erreur humaine ou technique, ou à des limitations du test.
Le résultat du test de dépistage indiquait à tort un risque de présence de la maladie. Vous avez été inquiété à tort. La mise au point était rassurante. Un faux positif est majoritairement dû à des limitations du test. La formation des acteurs du dépistage (technologues et radiologues) permet de diminuer le nombre de faux positifs liés à des erreurs techniques ou à des erreurs de lecture.
Construit à partir de tissu conjonctif, tissu fibreux. Le tissu fibreux apparaît lors de la formation de cicatrices.
Tissu cicatriciel, constitué de tissu conjonctif, qui peut apparaître après une chirurgie ou après une radiothérapie.
Limité à un endroit spécifique.
Un type spécial de mammographie avec contraste pour visualiser les canaux galactophores. L’examen peut aider à identifier l’origine de l’écoulement d’un fluide anormal du mamelon.
Petites structures anatomiques disséminées le long des vaisseaux lymphatiques. Elles jouent un rôle important dans l’immunité. On y retrouve souventles cellules cancéreuses Elles sont un passage « obligé » pour les cellules cancéreuses quand celles-ci se disséminent dans le corps.
Le premier ganglion lymphatique de l’aisselle à recevoir le liquide lymphatique drainé, et donc également le premier ganglion lymphatique dans lequel les cellules cancéreuses du sein peuvent aboutir. Voir aussi « Glande sentinelle ».
Un morceau de matériel génétique (ADN) qui se trouve dans chacune des cellules du corps. Chaque gène a une certaine fonction dans votre corps.
Médicament contenant la même substance chimique qu’un médicament original, fabriqué après l’expiration du brevet. Les médicaments génériques sont donc souvent moins chers, car ils engendrent beaucoup moins de coûts de recherche.
Un médecin spécialisé en génétique que vous consultez lorsque vous souhaitez mieux connaître votre risque génétique ou héréditaire de cancer du sein.
Une caractéristique transmise des parents aux enfants via les gènes (ADN).
L’ensemble de notre ADN (matériel génétique) contenu dans chaque cellule de notre corps.
Glande de votre corps qui produit du lait après l’accouchement. Une tumeur de la glande mammaire est une tumeur lobulaire.
Premier ganglion lymphatique de l’aisselle à recevoir le liquide lymphatique drainé, et donc également le premier ganglion lymphatique dans lequel les cellules cancéreuses sein peuvent aboutir. Voir aussi « Ganglion sentinelle ».
Votre sang contient différents types de cellules qui aident votre corps à se défendre contre les bactéries, les virus, les parasites, les tissus étrangers et les cellules anormales ou tumorales. Certains traitements (tels que la chimiothérapie) peuvent réduire le nombre de globules blancs et vous rendre plus vulnérable aux infections. Voir aussi « leucocytes ».
Les cellules de votre sang qui apportent de l’oxygène aux cellules de votre corps et aident à éliminer le CO2.
Un médecin spécialisé dans la prise en charge des maladies du système génital des femmes.
Une protéine présente sur la paroi d’une cellule qui participe au contrôle de la croissance cellulaire. Les tumeurs HER2-positives contiennent une trop grande quantité de ces protéines (surexpression), de sorte que les cellules cancéreuses peuvent se développer et se propager. La thérapie HER2 bloque leur action.
Thérapie anti-HER2. Le médicament se fixe aux récepteurs HER2/Neu des cellules cancéreuses et bloque leur action, contrant ainsi le développement et la propagation des cellules cancéreuses.
Des molécules produites par certaines cellules de notre corps et qui agissent comme des messagers sur d’autres cellules dans d’autres endroits du corps. Via des récepteurs sur les cellules, elles peuvent provoquer des réactions dans les tissus ou les cellules tumorales.
Un traitement qui combat l’action des hormones et réduit la quantité d’hormones dans votre corps (inhibiteurs de l’aromatase) ou bloque les récepteurs hormonaux (anti-œstrogènes). Voir aussi « thérapie anti-hormonale ».
Une augmentation anormale du nombre de cellules dans une certaine zone. L’hyperplasie ne signifie pas que vous avez un cancer, mais le développement rapide ou anormal de cellules augmente le risque de cancer.
Une affection bénigne dans laquelle le tissu mammaire présente des caractéristiques anormales. L’affection augmente votre risque de développer un cancer du sein.
Techniques permettant de visualiser l’intérieur du corps humain, des rayons X aux échos en passant par les scans.
Domaine de l’imagerie médicale utilisant des substances radioactives pour créer des images.
Le rapport entre votre poids et votre taille (au carré). Il fournit une indication sur la surcharge pondérale (poids excessif) et l’insuffisance pondérale (poids insuffisant). Un IMC sain se situe entre 18,5 et 25.
Un traitement qui renforce votre propre système immunitaire (système de défense) et l’utilise pour combattre les cellules tumorales. Voir aussi « thérapie immunitaire ».
Corps étranger inséré chirurgicalement dans votre corps, tel qu’une prothèse mammaire en silicone appliquée sous la peau après une ablation mammaire pour reformer la courbure de votre poitrine.
Un terme qui signifie littéralement « dans le site ». Un cancer in situ est un cancer dont les cellules cancéreuses n’ont pas encore franchi la membrane basale. La tumeur est donc très localisée.Il n’y a pas d’envahissement du tissu conjonctif autour de la tumeur.
L’incidence d’une maladie désigne le nombre de nouveaux cas de cette maladie apparus durant un certain laps de temps (une année).
Invasif, cancer donc les cellules cancéreuses ont franchi la membrane basale et pénétré dans la couche de tissu conjonctif. Une tumeur infiltrante continue de se développer dans d’autres tissus environnants. Voir aussi « invasif ».Invasif, cancer donc les cellules cancéreuses ont franchi la membrane basale et pénétré dans la couche de tissu conjonctif. Une tumeur infiltrante continue de se développer dans d’autres tissus environnants. Voir aussi « invasif ».
L’infirmière affectée à la clinique du cancer du sein spécialisée dans la coordination des traitements, du soutien et du suivi du cancer du sein. Elle est votre principal point de contact.
Un médicament qui bloque la production des hormones féminines œstrogène et progestérone dans le tissu adipeux. On utilise dans le traitement du cancer du sein hormono-sensible. Forme de traitement anti-hormonal.
Dans les canaux galactophores.
L’administration de fluide ou de médicament dans une veine.
Infiltrant, cancer donc les cellules cancéreuses ont franchi la membrane basale et pénétré dans la couche de tissu conjonctif. Une tumeur invasive continue de se développer dans d’autres tissus environnants. Voir aussi « infiltrant ».
Les cellules cancéreuses ont pénétré dans les vaisseaux lymphatiques.
Les cellules cancéreuses sont situées dans les vaisseaux sanguins à l’intérieur et autour de la tumeur.
Imagerie par résonance magnétique. Technique d’imagerie médicale utilisant des champs magnétiques puissants. A l’aide d’un ordinateur, des images précises d’une partie du corps sont reconstituées. C’est un radiologue qui les interprète..
Un professionnel de santé qui vous fait réaliser des exercices ou vous masse pour prévenir ou traiter les problèmes osseux, articulaires ou musculaires.
Une cavité (remplie généralement de liquide) qui s’est développée anormalement dans votre corps.
Médicament, une sorte d’inhibiteur de l’aromatase. Une forme de thérapie anti-hormonale.
Globules blancs. Votre sang contient différents types de cellules qui aident votre corps à se défendre contre les bactéries, les virus, les parasites, les tissus étrangers et les cellules anormales ou tumorales. Certains traitements (tels que la chimiothérapie) peuvent entraîner une diminution du nombre de globules blancs et rendre le patient plus vulnérable aux infections. Voir aussi « globules blancs ».
Diminution du nombre de globules blancs dans votre sang.
Originaire des lobes des glandes mammaires, où le lait est produit.
Glande mammaire.
Liquide présent dans les vaisseaux lymphatiques, qui draine les éventuels déchets.
Accumulation de liquide lymphatique dans votre bras ou votre poitrine. Apparaît le plus souvent après un évidement ganglionnaire axillaire ou une irradiation des ganglions axillaires.
Une éruption cutanée rouge et squameuse sur le mamelon qui indique un cancer du sein sous-jacent dans les canaux galactophores. La maladie est souvent confondue avec d’autres affections cutanées telles que l’eczéma ou le psoriasis. La maladie de Paget du sein se traite de la même manière que le CCIS.
Cancéreuse. Une tumeur qui pénètre dans d’autres tissus et peut se propager. Les cellules malignes diffèrent des cellules normales : elles se développent et se répandent de manière incontrôlée.
Imagerie de votre poitrine avec des rayons X permettant de visualiser des taches suspectes. Lors d’une mammographie, votre poitrine est comprimée à plat entre deux plaques afin d’obtenir la meilleure image possible. Une mammographie pratiquée dans le cadre du dépistage organisé du cancer du sein est une « mammographie de dépistage » ou « mammotest ».
Une radiographie de votre sein permettant de détecter les taches suspectes, effectuée dans le cadre du dépistage organisé gouvernemental : le programme de dépistage du cancer du sein. Son objectif consiste à détecter le cancer du sein à un stade précoce, avant même que vous n’en ressentiez les symptômes. Lors d’une mammographie, votre poitrine est comprimée à plat entre deux plaques afin d’obtenir la meilleure image possible. En Belgique, la mammographie de dépistage est appelée « mammotest ».
Un examen d’imagerie de votre sein après que vous et/ou votre médecin ayez détecté une anomalie ou un symptôme. La mammographie aide à déterminer l’origine et la cause de l’anomalie ou du symptôme. L’objectif de la mammographie diagnostique est de poser un diagnostic. Cet examen peut être complété par d’autres examens si le radiologue le juge nécessaire, notamment s’il suspecte un début de cancer.
Le nom d’une mammographie de dépistage en Belgique. Tous les deux ans, les autorités compétentes invitent les femmes âgées entre 50 et 69 ans à se soumettre à un Mammotest, ou mammographie de dépistage. Cette appellation est la même en Flandres.
Bord du tissu que le chirurgien enlève pendant l’opération. Le pathologiste examine au microscope la distance qui sépare les cellules tumorales de la limite de résection. En présence de cellules tumorales au niveau de la limite de résection, une intervention chirurgicale supplémentaire est souvent nécessaire.
Le pathologiste trouve encore des cellules tumorales dans le bord du tissu prélevé par le chirurgien pendant l’opération. Elle signifie que la totalité de la tumeur n’a pas été enlevée.
Le pathologiste ne trouve plus de cellules tumorales dans le bord du tissu prélevé par le chirurgien pendant l’opération. Cela signifie que la totalité de la tumeur a été enlevée.
Une substance mesurable dans le corps qui fournit plus d’informations sur les caractéristiques ou l’évolution de votre maladie. Elle peut indiquer le traitement à privilégier et la probabilité que ce traitement produise de bons résultats. Elle peut aussi aider à déterminer le pronostic.
Une substance détectable, généralement une protéine, produite par la tumeur ou en réponse à la tumeur. Les marqueurs tumoraux sont mesurables dans le sang, l’urine, le liquide céphalorachidien ou les tissus.
L’ablation complète du sein au cours d’une opération. Voir aussi « ablation mammaire ».
Une ablation du sein avec conservation du lambeau cutané destiné à la reconstruction mammaire. Si la reconstruction n’a pas lieu simultanément, un « expandeur » est placé.
Une forme rare et agressive de cancer du sein qui ressemble à une inflammation du sein et se propage rapidement dans toute la poitrine.
Mastectomie controlatérale prophylactique. Ablation préventive de l’autre sein.
Traiter quelqu’un sur la base des caractéristiques génétiques uniques de sa tumeur ou de caractéristiques tumorales qui permettent un traitement personnalisé. Voir aussi « médecine personnalisée ».
Traiter quelqu’un sur la base des caractéristiques génétiques uniques de sa tumeur ou de caractéristiques tumorales qui permettent un traitement personnalisé.
Votre première menstruation. Une menstruation précoce (12 ans) constitue un facteur de risque de cancer du sein, probablement dû à une plus longue exposition à l’œstrogène, une hormone sexuelle féminine.
La période au cours de laquelle vos menstruations cessent pour de bon et vos ovaires produisent moins d’hormones. La ménopause commence généralement à la fin de la quarantaine ou au début de la cinquantaine, mais elle peut aussi se produire plus tôt à la suite d’une ablation des ovaires ou d’une chimiothérapie.
Dissémination des cellules cancéreuses malignes qui se développent en dehors du sein. Le cancer du sein produit plus fréquemment des métastases dans les os, le foie, les poumons et le cerveau. Voir aussi « dissémination ».
Les cellules cancéreuses se développent à l’extérieur du sein et ont pénétré un autre organe de votre corps non adjacent au sein. Dans le cancer du sein, les métastases à distance sont plus fréquentes dans les os, le foie, les poumons et le cerveau.
Métastases de taille microscopique. Les cellules cancéreuses malignes qui se développent à l’extérieur du sein ne peuvent être détectées que par microscopie.
Division cellulaire. Plus le nombre de divisions cellulaires est élevé, plus une tumeur se développe rapidement et de manière agressive.
Le pourcentage de la population présentant une certaine maladie, ainsi qu’un handicap découlant d’une maladie ou d’une opération.
Taux de mortalité. Nombre de décès dus à une maladie pour 100 000 habitants par an.
Changement soudain de votre matériel génétique ou de vos gènes entraînant un changement d’une ou de plusieurs caractéristiques. Les mutations sont responsables de l’évolution de cellules normales en cellules cancéreuses.
La présence d’une anomalie dans un gène qui augmente considérablement votre risque de développer un cancer du sein et de l’ovaire par rapport à la moyenne et qui peut être décelée par un test génétique effectué dans un centre de génétique médicale.
Un changement dans votre matériel génétique. Celui-ci peut notamment entraîner la croissance effrénée et incontrôlée d’une cellule, qui à son tour peut entraîner une tumeur.
Un traitement administré avant l’opération visant à enlever la tumeur. Son objectif consiste à réduire la taille de la tumeur pour permettre l’opération ou à évaluer l’efficacité d’un traitement.
La formation de nouveaux tissus, bénins ou malins.
Une sensation étrange de brûlure, de douleur, d’engourdissement, de picotement ou de faiblesse due à une lésion nerveuse ou à une maladie.Une sensation étrange de brûlure, de douleur, d’engourdissement, de picotement ou de faiblesse due à une lésion nerveuse ou à une maladie.
Fièvre chez les personnes souffrant d’un grave déficit en globules blancs, notamment de neutrophiles. Ce déficit en globules blancs peut être un effet secondaire de la chimiothérapie. En cas de fièvre pendant la chimiothérapie, vous devez immédiatement contacter votre médecin ou votre infirmière en oncologie.
Douleur pouvant survenir au niveau de la zone opérée ou du bras après une opération touchant un nerf sensoriel ou après un traitement du cancer du sein tel qu’une chimiothérapie ou une radiothérapie. Également appelée « douleur neuropathique ».
Une concrétion sphérique dans votre corps. Un groupe de cellules plus étroitement liées que le tissu mammaire qui l’entoure. Les nodules ne sont pas toujours perceptibles et peuvent être de nature bénigne ou maligne.
Non malin, pas un cancer.
La présence de cellules cancéreuses dans le sein sans franchissement de la membrane basale donc sans envahissement du tissu conjonctif. La propagation des cellules cancéreuses, qui sont alors encore encapsulées, est entravée. Une tumeur cancéreuse non invasive est maligne, mais elle ne se développe pas (encore) dans d’autres tissus.
Le noyau de la cellule contenant le matériel génétique (ADN). L’étude de la taille et de la forme d’un noyau cellulaire au microscope aide les pathologistes à distinguer les cellules bénignes des cellules cancéreuses.
Médecin spécialisé en médecine nucléaire, qui interprète les images et traite certaines maladies avec des substances radioactives.
Terme médical désignant une femme qui n’a jamais accouché.
Accumulation de liquide dans les tissus, provoquant leur gonflement.
Hormones sexuelles féminines qui jouent un rôle important dans le développement des caractéristiques sexuelles féminines, la régulation du cycle menstruel et pendant la grossesse. Dans le cancer du sein sensible aux œstrogènes, cette hormone stimule la croissance de la tumeur.
Un médecin spécialisé dans le diagnostic et le traitement du cancer.
Une opération du sein dans laquelle le mamelon et l’aréole sont conservés, tandis que le tissu mammaire sous-jacent est enlevé.
Une maladie entraînant une perte de votre masse osseuse et de la résistance de vos os. L’ostéoporose peut entraîner des fractures osseuses. La maladie touche principalement les femmes ménopausées, mais certains traitements du cancer peuvent accélérer le processus.
Une éruption cutanée rouge et squameuse sur le mamelon qui indique un cancer du sein sous-jacent, dans les canaux galactophores. La maladie est souvent confondue avec d’autres affections cutanées telles que l’eczéma ou le psoriasis. La maladie de Paget se traite de la même manière que le CCIS.
Une phase du cancer dans laquelle le traitement est destiné à soulager la douleur, à limiter les symptômes et à améliorer la qualité de vie, mais ne vise plus à guérir de la maladie.
Perceptible lors de la palpation. Parfois, une tumeur du sein n’est pas perceptible comme une grosseur, mais est visible à la mammographie ou à l’IRM.
Partie de l’examen clinique réalisé par le médecin. Le médecin examine le corps du patient en palpant certaines zones à l’aide des mains.
Étude des maladies. L’étude de l’origine et de l’évolution des maladies.
Un diagnostic qui est confirmé par le pathologiste.
Un médecin qui étudie avec différentes techniques (au microscope, par exemple) les tissus en laboratoire afin de déterminer s’ils sont atteints d’une maladie.
Un examen d’imagerie avec injection d’une petite dose de sucre radioactif, qui permet au scanner d’identifier les parties de votre corps qui absorbent le plus de sucre, comme le font les cellules cancéreuses. Un PET scan permet ainsi de créer des images des cellules cancéreuses.
Caractéristique observable d’un organisme résultant d’une prédisposition génétique et de l’influence de l’environnement.
Un médicament qui ne contient aucune substance active, mais dont la simple prise exerce un effet psychologique positif et favorise la guérison.
Ces plus petites cellules sanguines jouent un rôle important dans la coagulation, et par conséquent pour empêcher une hémorragie après une blessure.
Une cavité que le chirurgien crée sous le muscle thoracique en vue d’y placer un expandeur ou un implant en silicone.
Aspiration de liquide ou de cellules à l’aide d’une aiguille. On procède souvent à une ponction dans la poitrine lorsque la mammographie ou l’échographie révèle un morceau de tissu suspect.
Une voie d’accès à la circulation sanguine composée de deux parties : un cathéter inséré dans une grosse veine et un réservoir situé juste sous la peau (sous la clavicule). Le réservoir peut être perforé pour prélever du sang ou administrer des médicaments. Il s’agit d’une voie d’accès à la circulation sanguine permettant d’administrer des médicaments pendant une longue période en évitant de devoir piquer à nombreuses reprises.
Après la ménopause.
Après l’opération.
Sensible à la progestérone. Les tumeurs PR-positives utilisent la progestérone comme carburant pour se développer. Les tumeurs mammaires hormono-sensibles peuvent être combattues avec une thérapie anti-hormonale.
Un morceau de tissu qui est prélevé dans le cadre d’une biopsie en vue d’être soumis à un examen en laboratoire.
Avant la ménopause.
Prévenir les maladies ou les effets secondaires.
Procédure impliquant la recherche, le retrait et l’examen détaillé du ganglion sentinelle en laboratoire.
Procédure impliquant la recherche, le retrait et l’examen détaillé de la glande (ganglion) sentinelle en laboratoire.
Le schéma de tous les gènes de votre ADN. Un profil génétique peut aider à découvrir pourquoi certaines personnes contractent une maladie et d’autres pas, ou pourquoi d’autres réagissent différemment à un médicament.
Hormone sexuelle féminine qui joue un rôle important dans le développement des caractéristiques sexuelles féminines, la régulation du cycle menstruel et pendant la grossesse. Dans le cancer du sein sensible à la progestérone, cette hormone stimule la croissance de la tumeur.
Le dépistage organisé du cancer du sein que les gouvernements régionaux organisent pour les femmes âgées de 50 à 69 ans. Son objectif consiste à détecter le cancer du sein à un stade précoce.
Croissance d’une tumeur existante ou émergence de nouveaux foyers tumoraux.
Multiplication ou augmentation du nombre de cellules. La prolifération des cellules se déroule par division cellulaire.
La prévision ou la probabilité de guérison et du risque de récurrence de la maladie.
Dispositif artificiel destiné à remplacer ou à corriger une partie du corps, tel qu’une prothèse mammaire que vous portez sous vos vêtements après une chirurgie mammaire ou qui est placée sous votre peau dans le cadre d’une reconstruction mammaire.
Un implant mammaire placé sous la peau par un chirurgien ou une enveloppe en silicone en forme de sein qui se colle à la peau ou se porte dans un soutien-gorge.
Un plan qui détermine le type de traitement que vous recevrez suivant les caractéristiques de votre maladie ainsi que les moments auxquels il vous sera administré.
Une des quatre parties égales d’un cercle. Dans le cancer du sein, l’emplacement précis d’un problème mammaire est souvent indiqué en fonction du quadrant ou de la partie du sein dans lequel il se situe.
Un médecin spécialisé en imagerie médicale, des radiographies aux mammographies en passant par les échographies et les scanners.
Un médecin spécialisé dans le traitement des tumeurs par radiothérapie.
Rayonnements. La radiothérapie détruit les cellules cancéreuses avant une opération ou détruit toutes les éventuelles cellules cancéreuses restantes après l’opération afin de réduire le risque de rechute.
Traitement local du cancer consistant à diriger des rayons sur la tumeur afin de détruire les cellules cancéreuses. Le rayonnement peut se dérouler avant ou après une opération afin de réduire le risque de rechute. Voir aussi « Radiothérapie ».
Rayons de Röntgen. Une forme de rayonnement électromagnétique (comme la lumière, les ondes radio et les micro-ondes) avec une courte longueur d’onde utilisée en imagerie médicale.
Une réaction du système immunitaire de votre corps contre les intrus (tels que les bactéries et les virus, ou les cellules tumorales).
Une protéine présente sur la paroi cellulaire qui transmet à l’intérieur de la cellule un signal venant de l’extérieur de la cellule. En cas de sensibilité à ce récepteur, un médicament qui bloque ce dernier peut constituer un traitement favorable.
Une protéine présente dans les cellules à laquelle se lie la progestérone, une hormone sexuelle féminine, pour permettre à la cellule de se développer. Dans les cancers du sein sensibles à la progestérone, la progestérone se lie à la cellule par le récepteur de progestérone et stimule ainsi la croissance de la cellule cancéreuse du sein.
Une protéine présente dans les cellules à laquelle se lie l’œstrogène, une hormone sexuelle féminine, pour permettre à la cellule de se développer. Dans les cancers du sein sensibles aux œstrogènes, les œstrogènes se lient à la cellule par le récepteur d’œstrogènes et stimulent ainsi la croissance de la cellule cancéreuse du sein.
Une protéine présente sur la paroi cellulaire qui transmet à l’intérieur de la cellule un signal venant de l’extérieur de la cellule. Les hormones se lient à un récepteur hormonal d’une cellule et leur donnent ainsi le signal de se diviser et de croître. Une thérapie anti-hormonale permet de bloquer leur action.
Réapparition du cancer après le traitement. On parle de rechute locale lorsque le cancer réapparaît sur le même site que le cancer d’origine. Une rechute régionale signifie qu’il réapparaît dans vos ganglions lymphatiques près du site d’origine. Une rechute à distance signifie que le cancer revient dans d’autres parties de votre corps, plus éloignées de son site d’origine.
Réapparition du cancer après un traitement au même endroit que le cancer initial.
Rechute ou réapparition du cancer.
Le remplacement d’une partie du corps, par exemple votre poitrine, lors d’une opération (après ablation) ou sa correction (après une chirurgie conservatrice). Les reconstructions peuvent être pratiquées immédiatement après l’ablation de la tumeur ou quelque temps après.
Reconstruction mammaire avec tissus autologues qui consiste à fabriquer un nouveau sein avec des tissus de votre abdomen, de votre dos, de vos cuisses ou de vos fesses.
Reconstruction mammaire avec le grand muscle du dos (Musculus Latissimus Dorsi). Le muscle est déplacé vers l’avant pour former un sein, éventuellement avec un implant mammaire en dessous.
Reconstruction mammaire à partir de la paroi et du muscle abdominal. L’un de vos deux grands droits alimente le lambeau en sang.
Reconstruction mammaire par tissus autologues utilisant de la graisse sous-cutanée et de la peau prélevées dans la partie inférieure de votre abdomen. Un certain nombre de vaisseaux sanguins qui irriguent le sang vers la peau par le muscle abdominal sont utilisés pour la circulation sanguine du nouveau sein. Il s’agit aujourd’hui de la règle d’or en matière de reconstruction par tissus autologues.
Un bonnet réfrigéré posé sur la tête avant, pendant et après un traitement de chimiothérapie afin de réduire la perte de cheveux. Le bonnet réfrigérant provoque la contraction des vaisseaux sanguins de votre tête et empêche ainsi la chimio de pénétrer dans les racines capillaires. Voir aussi « bonnet réfrigérant » ou « casque réfrigérant ».
Réduction ou disparition d’une tumeur ou diminution du nombre de foyers tumoraux.
Vous êtes en rémission lorsque la maladie et ses symptômes ont complètement ou partiellement disparu à la suite du traitement et que la maladie est donc sous contrôle. Une rémission n’est pas synonyme de guérison.
Probabilité de développer un cancer du sein, par exemple, sur l’ensemble de votre vie.
La probabilité qu’un événement se produise au cours d’une période et au sein d’un certain groupe, comme le risque de développer un cancer du sein.
La combinaison de risques pour un certain événement, par exemple la combinaison du tabagisme et du surpoids entraîne le risque de maladie cardiaque.
Le rapport de deux risques absolus. Par exemple : les fumeurs présentent un risque de 30 % de contracter une certaine maladie ou un effet secondaire, les non-fumeurs 10 %. Le risque relatif pour les fumeurs est alors de 3 : les fumeurs présentent donc un risque 3 fois plus élevé que les non-fumeurs pour cette maladie ou cet effet secondaire.
Une tumeur maligne qui se forme aux dépens du tissu conjonctif, tel que le cartilage, la graisse, les muscles ou les os.
Imagerie en 2D ou 3D obtenue avec des rayons X, isotopes radioactifs ou aimants pour visualiser l’intérieur de votre corps.
Des images de votre cerveau. Un scanner cérébral permet de détecter la présence de métastases dans votre cerveau.
Planning de votre traitement, qui indique le nombre, la fréquence et la quantité de traitement que vous devez recevoir.
Un examen d’imagerie avec injection d’une substance radioactive.
Images de vos os après l’injection d’une substance radioactive. Une analyse des os permet de déceler des anomalies dans ces derniers.
Une matière synthétique utilisée notamment dans les implants mammaires en raison de sa souplesse, de sa résistance et de sa texture.
De l’eau qui possède la même salinité que vos liquides corporels.
Le stade de votre maladie, de I à IV, détermine le niveau d’avancement de la maladie et vos options de traitement. Il donne également une idée du risque de rechute après le traitement et de la survie moyenne. Le pronostic est généralement meilleur à un stade précoce.
Le processus de détermination et de description du stade de la tumeur. Dans le cancer du sein, vos médecins tiennent compte de la taille de la tumeur, des éventuelles atteintes des ganglions lymphatiques régionaux et de la propagation de la tumeur. Il est important de connaître le stade lors du diagnostic afin de déterminer le meilleur traitement possible et d’évaluer vos chances de guérison.
Indique la force avec laquelle une cellule cancéreuse du sein réagit aux hormones sexuelles féminines œstrogène et progestérone. Plus le pourcentage est élevé, mieux la tumeur répond bien à la thérapie anti-hormonale.
Après votre traitement vient le suivi : une série de rendez-vous lors desquels les prestataires de soins de santé de la clinique du sein contrôlent votre état de santé et une éventuelle récidive de la maladie.
Diagnostiquer un cancer du sein qui ne nécessite aucun traitement, notamment parce que la tumeur se développe très lentement et ne poserait jamais de problème de santé.
Se dit d’une caractéristique qui s’exprime davantage dans une cellule cancéreuse par rapport à la normale, par exemple la surexpression de la protéine HER2/Neu.
Traiter un cancer du sein qui ne nécessite en réalité aucun traitement, notamment parce que la tumeur se développe très lentement et ne poserait jamais de problème de santé. À l’heure actuelle, nous ne sommes pas encore en mesure de distinguer correctement ces tumeurs des autres tumeurs qui nécessitent absolument un traitement. Toutes les tumeurs sont donc traitées.
Le pourcentage de victimes qui sont encore en vie cinq ans après le diagnostic de cancer du sein. En Belgique, ce pourcentage s’élevait à 90,4 % en 2018.
Une anomalie pouvant indiquer un cancer du sein. Votre médecin évaluera quels examens supplémentaires sont nécessaires pour déterminer s’il s’agit ou non d’un cancer du sein.
Formation de cicatrices en forme de cordes dans vos aisselles à la suite d’une opération aux aisselles, qui peuvent se prolonger dans les bras. Ces cicatrices provoquent souvent des douleurs et limitent les mouvements de votre épaule.
Le système complexe avec lequel votre corps se défend contre les infections et les maladies.
Médicament, une sorte d’anti-œstrogène. Le tamoxifène n’exerce aucune influence sur la production de l’hormone féminine, mais sur son action dans les tissus. Forme de traitement anti-hormonal.
Nombre de victimes encore en vie plusieurs années après un diagnostic de cancer du sein. On parle généralement de survie à cinq ans ou de survie à dix ans, car la guérison est difficile à déterminer : parfois, les patients rechutent des années après leur traitement.
Un type de chimiothérapie originellement dérivée de l’if.
La phase finale de la maladie, lorsqu’aucune amélioration n’est possible et que vous êtes en fin de vie.
Une étude visant à déterminer si certaines protéines, appelées récepteurs, sont présentes en grande quantité sur le tissu tumoral. Celle-ci révèle si la tumeur est sensible aux hormones, HER2/Neu positive ou triple négative.
Un test qui détermine l’activité de certains gènes dans le tissu tumoral. Il peut notamment révéler des informations sur l’agressivité d’une tumeur.
Un nouveau test qui examine les activités des gènes dans le tissu tumoral. Il donne un aperçu du risque de rechute avec d’éventuelles métastases.
Déterminent votre code génétique. Examens visant à déterminer si vous présentez un risque de cancer du sein héréditaire supérieur.
Un traitement qui influence le fonctionnement des hormones afin de réduire la quantité d’hormones dans votre corps (inhibiteurs de l’aromatase) ou de bloquer les récepteurs hormonaux (anti-œstrogènes).
L’utilisation de plus d’un traitement pour traiter votre maladie.
Hormonothérapie. Traitement qui combat l’action des hormones et réduit la quantité d’hormones dans votre corps (inhibiteurs de l’aromatase) ou bloque les récepteurs hormonaux (anti-œstrogènes). Voir aussi « thérapie anti-hormonale ».
Un traitement qui renforce votre propre système immunitaire (système de défense) et l’utilise pour combattre les cellules tumorales. Voir aussi « immunothérapie ».
Un traitement avec des médicaments agissant sur les cellules de l’ensemble de votre corps, comme la chimiothérapie, la thérapie anti-hormonale ou l’immunothérapie.
Une étude qui cartographie la température des tissus. La littérature scientifique considère que cette méthode est inadaptée au dépistage du cancer du sein.
Un rassemblement de cellules similaires qui, ensemble, ont une fonction spécifique.Un rassemblement de cellules similaires qui, ensemble, ont une fonction spécifique.
Ensemble des cellules glandulaires. Une cellule glandulaire sécrète des substances telles que la salive (glande salivaire), le lait maternel (glande mammaire) ou des hormones (glande thyroïde).Ensemble des cellules glandulaires. Une cellule glandulaire sécrète des substances telles que la salive (glande salivaire), le lait maternel (glande mammaire) ou des hormones (glande thyroïde).
Un examen d’imagerie par rayons X qui permet de visualiser les détails en 3D du tissu mammaire. La tomosynthèse est plus détaillée qu’une mammographie, mais peut donc aussi conduire à davantage de faux positifs au dépistage et de surdiagnostics.
Un traitement complémentaire administré après une opération d’ablation d’une tumeur. L’objectif consiste à prévenir les rechutes en détruisant les éventuelles métastases microscopiques, même si celles-ci ne sont pas encore visibles.
Un traitement qui se concentre spécifiquement sur les cellules tumorales et le moins possible sur les autres cellules du corps.
La première série de traitements que vous recevez en tant que victime. Si ces traitements ne suffisent pas pour contrôler la tumeur, un traitement de deuxième ligne peut être initié.
Thérapie anti-HER2. Le médicament se fixe aux récepteurs HER2/Neu des cellules cancéreuses, bloque leur action et agit de manière à contrer le développement et la propagation des cellules cancéreuses.
Le diagnostic du cancer du sein repose sur trois examens différents : 1) examen physique, 2) imagerie (mammographie et échographie) et 3) une ponction pour l’examen de tissus ou de cellules.
Grosseur ou masse formée par la présence d’un nombre anormalement élevé de cellules ou de cellules anormalement grandes. Une tumeur peut être de nature bénigne ou maligne.
Une tumeur qui pénètre dans d’autres tissus et peut se propager. Les cellules malignes diffèrent des cellules normales et peuvent continuer à se développer et à se répandre de manière incontrôlée.
Une tumeur qui ne pénètre pas dans d’autres tissus et ne peut pas se propager. Une tumeur non cancéreuse provoque généralement très peu de dommages.
La tumeur qui a déclenché la maladie. Le type de cancer est déterminé en fonction de l’organe où apparaît la première tumeur. S’il s’agit du sein, cela reste un cancer du sein, même si vous présentez des métastases dans les os, par exemple.
Opération qui consiste à retirer uniquement la tumeur et un bout de tissu mammaire sain du sein et qui permet de préserver la poitrine au maximum. Également appelée « chirurgie conservatrice ».
Une personne atteinte d’un cancer du sein. La maladie affecte 1 femme sur 8. 1 victime sur 100 est un homme.