La constitution de Think Pink Europe au sein du Parlement européen
5 campagnes de lutte contre le cancer du sein ont décidé de collaborer ensemble. Ils ont présenté Think Pink Europe au sein du Parlement européen.
Dorénavant, Think Pink ne laisse aussi aucune chance au cancer du sein au niveau européen. Étant donné qu’en Europe le cancer du sein reste le cancer le plus fréquent chez les femmes et qu’il touche actuellement 1 femme sur 8, 5 campagnes de lutte contre le cancer du sein ont décidé de collaborer ensemble dans cette lutte. La Belgique, l’Italie, la Grèce, la Roumanie et la Bosnie-Herzégovine ont présenté aujourd’hui Think Pink Europe au sein du Parlement européen. La nouvelle asbl est actuellement en pourparlers avec d’autres organisations européennes et Cliniques du Sein.
Les cinq organisations fondatrices travaillent déjà ensemble dans le cadre de la Race for the Cure®, le plus grand événement mondial dans la lutte contre le cancer du sein. La Race for the Cure fut organisée pour la première fois en 1983 à Dallas par la campagne de cancer du sein Susan G. Komen. Presque 20 ans déjà que la Race for the Cure traversa l’océan et s’implanta à Rome. La Race for the Cure y compte actuellement plus de 67 000 participants. Actuellement la Race for the Cure® s’organise aussi à Bruxelles, Anvers, Namur, Bari, Bologne, Brescia, Athènes, Bucarest et Sarajevo.
La collaboration est gérée par Susan G. Komen Italia (Italie), Alma Zois (Grèce), Fundatia Renasterea (Roumanie), « Zajedno Smo Jedno » (Bosnie-Herzégovine) et Think Pink (Belgique). Ces deux dernières années, les cinq organisations s’échangeaient déjà des informations et les best practices. « Il est désormais temps d’approfondir cette collaboration sous le nom de Think Pink Europe. Nous sommes fiers de faire partie des fondateurs. Collaborer est une évidence pour Think Pink. Cette démarche permet plus que jamais de collaborer au-delà des frontières », explique Jürgen Vanpraet, qui représente Think Pink au sein de Think Pink Europe et qui agira en tant que directeur général.
Il continue : « Afin de pouvoir aussi lutter contre le cancer du sein en Europe, Think Pink Europe souhaite mieux et plus vite échanger les informations, que ce soit au niveau des soins ou de la recherche. D’où l’importance que Think Pink Europe soit dirigée à partir de Bruxelles, au cœur de l’Europe. »
Mihaela Geoana, d’origine roumaine et présidente de Think Pink Europe, souligne qu’il y a encore beaucoup de travail à faire. « L’Europe a déjà beaucoup progressé dans de nombreux domaines. Mais au niveau de la santé la diversité demeure encore trop importante. Dans certains pays européens les femmes ont 20% moins de chances de survivre à un cancer du sein. De nos jours en 2018, les femmes survivent ou meurent en fonction d’où elles vivent en Europe. Think Pink Europe doit insister sur l’importance d’échanger plus vite les bonnes méthodes de recherche et agir afin d’y remédier.»
Le professeur Riccardo Masetti (Italie) et Nela Hasic (Bosnie-Herzégovine) agissent en qualité de vice-président, Le professeur Alberto Costa endosse le rôle d’ambassadeur. Christiana Misti (Grèce) complète le conseil d’administration. De plus, la nouvelle organisation est en pourparlers avec des organisations de d’autres pays européens afin de mettre leurs efforts en commun.
Un premier projet collectif en cours est l’organisation de toutes les Races for the Cure® européennes le même jour. Think Pink Europe souhaite de cette façon réunir plus de 500 000 victorieuses et sympathisants à faire du sport solidairement contre le cancer du sein. « Si nous pouvons organiser en 2019 le plus grand événement sportif jamais organisé auparavant, ce serait un signal très fort pour les victorieux », conclut Jürgen Vanpraet.